Après une calamiteuse saison, le onze ententiste boucle l'exercice à la troisième place. Au vu du budget englouti sur un effectif pléthorique en bons joueurs, le résultat du onze sétifien, qui a consommé pas moins de cinq coaches, dont deux italiens, déçoit les fans qui croisent les doigts. L'ESS fait actuellement l'objet d'une saignée qui ne dit pas son nom. Car, après les départs de Metref et Hadj Aïssa, les autres cadres, tels Laïfaoui, Bouaza, Hemani, Lemmouchia et Delhoum vont sans nul douter leur emboîter le pas. La manière de faire des dirigeants, qui n'ont pas jugé utile de verser le dû antérieur de ces joueurs sollicités par les grosses cylindrées, telles que la JSK, l'USMA et la JSMB, a déplu à Laïfaoui et consorts. Même les questions relatives au coach, à la date de reprise et au lieu du stage n'ont pas été tranchées par les décideurs de l'Entente. La suspension de Hacen Hamar pour 2 ans, durant lesquels il ne doit exercer aucune fonction officielle au sein du club, n'arrange pas les affaires de l'Entente qui attend avec impatience la concrétisation des promesses de ses «recruteurs». Ces derniers, qui ont pourtant avancé que les Rebbih (CRB), Gharbi et Djediet (ASO), Mekiou (USMan), Boumechra (USMH), Oussalah (JSK), Daoudi (MCA) seront les futurs Ententistes, n'ont toujours pas matérialisé leurs promesses. Pour la barre technique, l'on parle du Franco-Suisse Didier Ollé Nicolle ou de l'ex-driver du MCA, le Français Alain Michel. Même en matière de libération, le flou total persiste. Si les cas de Traoré, Francis Ambane, Raho, Benhamou, Hebri, Zaâboub sont tranchés, le sort de Benchadi, Benmalek et Benmoussa, ce dernier qui sera, nous dit-on, maintenu, demeure en suspens.