La route d'Aït Amer est un des exemples où la municipalité a failli à sa mission, d'autant qu'une partie de l'axe n'a pas été revêtue à ce jour en raison de l'opposition de certains propriétaires terriens. Outre cela, les villageois se disent déçus par la qualité des travaux. Le réseau d'assainissement, les caniveaux et les fossés ne sont toujours pas été réalisés. Ce qui peut précipiter la dégradation de la chaussée. Un autre exemple qui illustre la mauvaise gestion des services concernés est constaté à quelques centaines de mètres plus bas, non loin du village Ivohren, sur le CW 26. Une grande partie de ce passage emprunté par des milliers de personnes s'est complètement affaissée. Le petit ouvrage d'évacuation des eaux pluviales est bouché. Les équipes dépêchées par la mairie pour y remédier ont été empêchées de mener les travaux par un villageois qui réclame la propriété des lieux, témoigne-t-on. Trois mois plus tard, l'écroulement s'est propagé encore plus loin, détruisant d'autres surfaces de la voie, devenue très étroite au niveau de certains endroits. Aujourd'hui, des automobilistes se retrouvent dans l'obligation de marquer des haltes au milieu de la route pour permettre à ceux qui roulent dans le sens inverse de passer.