Les habitants de la cité des 100 logements sociaux participatifs (LSP), sise à côté du complexe sportif de proximité de la ville de Bouira, se plaignent de l'absence de ralentisseurs sur la route traversant leur quartier. En effet, au niveau de ce quartier où les chaussées sont parfaitement bitumées, de nombreux automobilistes se transforment d'eux-mêmes en véritables chauffards, tant ils n'y respectent plus le code de la route en s'adonnant en revanche à l'excès de vitesse. Ainsi, le danger y pèse en permanence sur les enfants et les personnes âgées. «C'est une question de civisme, à vrai dire, car il est impossible pour les autorités de mettre une surveillance derrière chaque conducteur», disent des résidants du quartier, qui ne voient pas d'autres solutions que de demander l'installation de ralentisseurs pour dissuader tout chauffard. Pour rappel, un enfant de 12 ans de cette cité a été percuté récemment par un véhicule léger. L'adolescent s'en est sorti, heureusement, après les soins de ses blessures, reçus à l'hôpital Mohamed-Boudiaf de la ville de Bouira, où il a été admis immédiatement. Par ailleurs, les habitants de la cité des 100 LSP s'interrogent quant au retard accusé dans la mise en marche de leur éclairage public, alors que poteaux électriques et lampadaires ont été posés. Avec l'avènement du ramadan, synonyme de veillées nocturnes tardives, il est impératif pour les services concernés de faire fonctionner dans l'immédiat cet éclairage public.