Les habitants d'El Grarra et Daya Ben Dahwa, dans la wilaya de Ghardaïa, endurent, en ces jours de Ramadhan toutes les peines du monde à cause du manque de bus de transport, assurant la desserte de ces deux communes au chef-lieu de la wilaya. Cet état de fait a mis à rude épreuve la patience des habitants de ces deux localités, qui n'ont pas tardé à interpeller les responsables de ce secteur, afin de prendre les mesures adéquates pour que ce problème soit résolu. Les habitants de Daya Ben Dahwa, en effet, se sont montrés exacerbés par le climat d'anarchie et la pagaille qui stigmatisent cette activité, dont le citoyen reste la première victime qui se trouve tout le temps contraint de patienter plus d'une heure et demie pour dénicher un siège dans ces bus, devenus rares, pour se déplacer à la cité de Boubrik ou à Chaâbet El Hamra, pour ne citer que ces deux destinations. Signalons que cette activité s'exerce sous un climat malpropre provoqué par un comportement déloyal de certains chauffeurs qui ne se soucient guère des souffrances des voyageurs, et agissent selon leur propre gré. Pis encore, certains parmi eux (chauffeurs), ne démarrent que lorsque les bus deviennent insupportables par la surcharge, sans compter la chaleur à l'intérieur des bus. A El Grarra, les mêmes embuches pénalisent la vie des habitants qui prennent leur mal en patience, tout en attendant impatiemment un geste salvateur de la part des veilleurs sur ce secteur qui devraient au moins alléger de ce phénomène dans ce mois sacré, sachant que les citoyens de cette localité attendent plus de 3 heures en plein soleil de l'après-midi, sinon dans le cas contraire ils sont obligés de recourir aux taxieurs en payant 300 DA. Toutefois, le directeur du transport de la wilaya de Ghardaïa, en réponse à notre requête, a nié toute plainte provenant des citoyens de ces deux localités, tout en affichant la détermination de son département de s'enquêter dans le temps si une plainte de la part des habitants arrivait à son bureau.