Les services vétérinaires de la daïra de Baraki ont procédé récemment à l'inspection des quatre abattoirs existants dans trois communes, en vue de veiller à l'hygiène des lieux ainsi qu'à la protection des consommateurs. En effet, d'importantes quantités de viandes ovines et bovines proviennent de ces abattoirs. Ces derniers doivent être protégés contre toute insalubrité et maladies transmissibles pouvant nuire à la santé des consommateurs. Selon certains vétérinaires activant dans la commune des Eucalyptus, les marchands de viandes étalent leur marchandise dans des conditions acceptables, que ce soit aux marchés de proximité, souvent bien contrôlés, ou dans des espaces libres n'échappant pas au contrôle vétérinaire pendant le mois de Ramadhan. Donc, il convient, selon le service d'hygiène communal, de vérifier les conditions d'abattage. C'est là où l'on suspecte des contaminations potentielles à cause de la chaleur caniculaire. Les agents contrôleurs inspectent également les outils utilisés lors de l'abattage. On relève que la situation est meilleure à Sidi Moussa qu'à Baraki.Dans cette dernière commune, comptant plus de 80 000 habitants, la demande sur les viandes rouges s'accroît énormément durant ce mois sacré. C'est pourquoi, le nombre du cheptel abattu quotidiennement dépasse la centaine. A cela s'ajoutent les viandes écoulées par des éleveurs qui ne sont pas tous tenus d'égorger leur cheptel dans ces abattoirs agréés.