Ils seront treize au lieu de quatorze initialement prévus à être engagés par notre pays à l'édition 2011 des championnats du monde de judo seniors qui s'ouvriront le 23 août au palais des sports Paris-Bercy, dans la capitale française. Pour une histoire de visa d'entrée, Larbi Grini (73 kg) ne sera pas du voyage avec ses camarades qui embarqueront demain. Chez les messieurs, l'effectif retenu est composé des Mohamed Merikhi et Youcef Nouari qui seront engagés dans la catégorie des 66 kg, Abderahmane Benamdi, 81kg, Amar Benyakhlef et Lies Bouyacoub, 90 kg, et Bilal Bourbiha dans celle des plus de 100 kg. En dames, le groupe est plus étoffé avec Soraya Haddad et Meriem Moussa. Elles défendront leurs chances dans les 52 kg, Ratiba Tarikat 57 kg, Kahina Saidi 63 kg, Kahina Hadid 70 kg, Amina Temar 78 kg et Sonia Asselah dans la catégorie des +78 kg. Au départ, seuls les meilleurs judokas nationaux, en bonne place dans la rinking-list de la Fédération internationale du judo (FIJ) classant les meilleurs judokas du monde devaient prendre part à ces mondiaux. Mais, avec la défection de la Tunisie, championne d'Afrique en titre dans l'épreuve par équipes, c'est notre pays en sa qualité de vice-champion qui a été repêché. Les Algériens seront donc sur deux fronts, celui de la compétition par équipes et celle des individuels. Pour le directeur technique national Salim Boutabcha, l'objectif dans cette participation est «de glaner le maximum de points pour améliorer le rang des Algériens dans la perspective d'une qualification directe aux Jeux olympiques de Londres prévus l'année prochaine. Remporter une médaille est aussi envisagé». Il faut rappeler qu'en 2005, lors des championnats du monde du Caire en Egypte, notre pays avait remporté deux médailles, les premières dans l'histoire du judo algérien. Elles furent l'œuvre de Abderahmane Benamadi dans la catégorie des 81 kg et Soraya Haddad dans celle des 48 kg. Depuis, les choses ont énormément évolué dans le monde du judo avec l'instauration d'un nouveau système de compétition avec un circuit professionnel très rude mais aussi de nouvelles règles de compétition qui ont transformé radicalement la façon de combattre des judokas. Les Algériens ne se sont pas mis à niveau de l'évolution à temps malgré les grands moyens dont ils ont bénéficié. C'est d'ailleurs l'inconvénient majeur de nos élites dans ces mondiaux qui s'annoncent très relevés.