Vingt quatre heures après la fermeture du pont Sidi Rached, le plan de circulation n'a pas été appliqué dans sa totalité au centre-ville de Constantine. Plusieurs changements ont été décidés, mais n'ont pas été respectés. Il s'agit principalement de l'interdiction du stationnement dans les rues Larbi Ben M'hidi et Tatache Belkacem, toujours encombrées, ainsi que l'ouverture d'une deuxième voie reliant Bab El Kantra à la place de la Brèche. De ce fait un embouteillage insupportable a été enregistré hier sur le pont de Bab El Kantara. Les voitures stationnées à la rue Tatache Belkacem, à proximité de Bab El Kantra, ont bloqué la circulation des taxis couvrant les destinations de Ziadia, Emir Abdelkader et Djebel Ouahch. «Nous ne pouvons pas travailler dans cette anarchie. Par la faute des services de l'APC, nous restons bloqués durant des heures sur la route à cause du stationnement sur les deux côtés de la chaussée», ont déclaré des taximans. D'autre part, les bus ont été dispatchés conformément aux mesures arrêtées par la commission de l'APC, c'est-à-dire selon les destinations desservies. Notons que pour assurer l'application de ce plan de circulation, la sûreté nationale a mobilisé ses effectifs pour une durée de 70 jours, délai prévu pour le chantier du pont Sidi Rached.