Une grande opération de réhabilitation et de revêtement de quelques routes de la ville d'Oran sera lancée prochainement. Une enveloppe budgétaire estimée à 30 milliards de centimes a été débloquée par les services concernés pour la concrétisation de cette opération chapeautée par la direction des travaux publics en collaboration avec la division de la voirie et de la circulation de la commune d'Oran. Cette opération par laquelle sont concernés les artères de Haï Ibn Sina (Victoir Hugo), El Hamri et Haï Eddaya (ex-Petit Lac) touchera 15 kilomètres de routes. Parallèlement à cette opération, une vaste campagne de rénovation des routes est actuellement en cours à la cité des 350 logements baptisée Mostfefaï Souleimaine à Haï Es Sabah. Longtemps oubliées par les élus de la commune de Bir El Djir, de nombreuses ruelles de cette cité sont quasiment impraticables ce qui contraint les automobilistes à faire de longs détours. Chaque précipitation dans cette cité dévoile que la réalisation de la voirie n'a pas été faite selon les règles de l'art. En effet, à Oran, pas un seul quartier ou cité de la ville n'échappe, désormais, à la dégradation continuelle de parcelles entières de l'asphalte qui se trouve dans un piteux état. Aux chaussées défoncées un peu partout, suite aux travaux de certaines entreprises ou de particuliers, il faut ajouter les nid-de-poule qui pullulent comme des champignons rendant ainsi certaines routes de quartiers et autres cités difficilement praticables à la circulation. Au jour d'aujourd'hui, il est difficile de citer l'ensemble des axes routiers touchés par la dégradation, lorsqu'on sait que presque aucun tronçon de la ville n'est épargné. Une situation péniblement ressentie par les automobilistes qui, de peur d'endommager leurs véhicules, sont obligés de faire tout le temps des manœuvres, parfois dangereuses, et de bien «négocier» les nid-de-poule afin d'éviter d'éventuels accidents.