Dans le cadre de l'opération de réhabilitation de la voirie urbaine, prise en charge à la fois en régie par la commune d'Oran, ainsi que par le programme complémentaire décidé par le président de la République, une vaste opération d'éradication des points noirs et de revêtement total de plusieurs artères vient d'être lancée par la commune d'Oran et la direction des Travaux publics. Selon des sources proches de l'APC d'Oran, trois importants programmes de réhabilitation sont actuellement en cours et des enveloppes financières conséquentes on été dégagées. La première opération, lancée il y a plus d'une semaine, concerne la réfection et de petites réparations des tranchées et des nids-de-poule. Ce programme, signalent nos sources, concerne l'ensemble des artères détériorées, recensées à travers les 12 secteurs urbains. Les travaux effectués en régie sont estimés à plus de 6 millions de dinars. La seconde opération en cours de réalisation s'inscrit dans le cadre du programme de développement complémentaire décidé lors de la dernière visite du président de la République. Il s'agit du revêtement total en tapis bitumineux de 22 km répartis à travers le tissu urbain de la ville. L'opération sera prise en charge par la direction des Travaux publics, en coordination avec les services de la commune. A ce titre, nos interlocuteurs indiquent que les artères concernées ont été recensées par la DTP et les travaux ont déjà été lancés. A titre d'exemple, dans le secteur urbain El-Emir (centre-ville), nos sources citent qu'une trentaine de ruelles son dégradées et nécessitent une réhabilitation, une dizaine d'autres à El-Makarri, une quinzaine à Ibn Sina, une dizaine à El-Othmania et une autre dizaine à Haï El-Badr, entre autres. Nos interlocuteurs rappellent, à ce titre, que l'enveloppe allouée dans le cadre du programme complémentaire au secteur des travaux publics est de 150 milliards de centimes. L'autre opération, la troisième, déjà lancée, s'inscrit dans le cadre du Plan communal de développement (PCD) et cible essentiellement le quartier de Sidi El-Houari. Une enveloppe financière de 4,7 milliards de centimes a été débloquée pour le revêtement total de six grandes artères, à l'exemple de la rue des Planteurs ou de la rue Philippe. Pour cette dernière artère, nos sources soulignent que les habitants ont insisté pour l'arrêt des travaux à cause des vibrations causées par les engins et les craintes d'effondrement, car la majeure partie des immeubles menacent ruine. Pour conclure, nos sources soulignent que les services de la commune ont recensé au niveau des 12 secteurs urbains plus de 200 km de routes dégradées sur les 500 km que compte la ville. Une liste des artères à réhabiliter complètement vient d'être proposée par l'APC aux services de la DTP pour être prises en charge dans le cadre du programme complémentaire. Concernant la dégradation des points noirs déjà traités, à la moindre précipitation, nos sources affirment qu'il s'agit pour la majorité des cas de travaux effectués à la hâte et sans le respect des normes par les différents concessionnaires des réseaux et des mises en demeure leur ont été adressées pour remettre la chaussée à l'état initial. Pour rappel et dans la perspective de lancer tous les projets inscrits au profit de la wilaya dans le cadre du programme de développement complémentaire décidé par le président de la République, le wali d'Oran avait procédé, le mois dernier, à la répartition des enveloppes financières pour l'ensemble de ces projets. Aussi, il a été décidé, lors de cette réunion, à laquelle ont pris part tous les secteurs concernés, d'octroyer une enveloppe de 150 milliards de centimes pour la réhabilitation de 400 immeubles répartis à travers le tissu urbain de la ville d'Oran, 150 milliards de centimes pour la réalisation d'un échangeur à Es-Seddikia, 120 milliards de centimes pour la réalisation de deux trémies sur le 2e boulevard périphérique, 50 milliards pour le viaduc de Ras El-Aïn, 200 milliards de centimes pour la nouvelle route de la corniche oranaise, 140 milliards pour la réhabilitation du quartier de Sidi El-Houari, 100 milliards de centimes pour la réhabilitation du vieux bâti du quartier d'El-Hamri. D'autres enveloppes conséquentes ont été aussi octroyées pour la réfection et la réhabilitation de la voirie (150 milliards de centimes), l'éclairage public (75 milliards de centimes) et les espaces verts (33 milliards de centimes).
