La cupidité et la convoitise ont motivé ce geste ignoble. Coup de tonnerre dans le ciel serein de la ville de Frenda, à 50 km à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Tiaret, avant-hier soir. Menant une enquête sur la disparition, depuis sept mois, d'une femme, H.R, âgée de 61 ans, et de ses deux petites filles, G.C et G.L, âgées de 10 et 14 ans, les éléments de la police judiciaire de Frenda ont pu enfin dénouer le fil d'une scabreuse, mais macabre, affaire de triple meurtre commis par un repris de justice de 37 ans, G. B., mis aux arrêts depuis. Intriguées par la disparition de leurs voisines, des personnes qui soupçonnaient quelque chose de tragique ont mis la puce à l'oreille des policiers. Ces derniers menèrent une enquête et obtinrent un mandat de perquisition au domicile suspecté à la cité des Frères Boutaïba. Dès le début, les enquêteurs ont flairé la duperie en remarquant la peinture encore fraîche d'un mur nouvellement érigé sous l'escalier. Ce mur ne cadrait pas avec l'architecture de la propriété. Dès les premiers coups de pioche, une odeur s'est dégagée de l'endroit dans lequel le meurtrier avait dissimulé dans des couvertures les trois cadavres… depuis sept mois. Confondu sur place, le suspect a été arrêté et sera probablement présenté aujourd'hui au procureur de la République qui suivait l'affaire, celle-ci ayant fait grand bruit dans la région de par son côté funeste et diabolique. Le bourreau de sa propre famille n'était mu que par un seul objectif : s'emparer d'un butin dont sa propre mère a bénéficié suite à un héritage.