Après une expérience de 10 ans dans le monologue, l'humoriste Toufik Mezaâche, qu'on ne présente plus, vire vers le one man show. Pour son premier spectacle, le comédien de la capitale des Hauts Plateaux propose «Fordja» une compilation de ses derniers succès tels: «Retard», «La générale», «Lamfartes» et «One two three viva l'Algérie»L'humoriste qui n'a pas choisi la facilité a, le moins qu'on puisse dire, réussi le passage d'un genre théâtral vers un autre. Le comédien qui vient d'effectuer une longue tournée durant le mois sacré a fait un tabac à Béjaïa, Annaba, Batna, M'Sila, Sétif, Ouargla, Bordj Bou Arréridj, Mila et Mostaganem, où il a égayé la soirée de 2 000 personnes ayant investi la salle bleue qui a abrité le spectacle, exigeant l'adhésion et la complicité du public désormais partie prenante dans le show. Lequel a ainsi brisé le mur qui se dressait entre le comédien et un public ravi. «J'ai essayé à travers Fordja de présenter au public certaines situations de son quotidien. Dans une scénette, les présents ont été conviés à avoir une idée sur le comportement d'un Algérien débutant sa journée de Ramadhan avec nervosité. J'ai aussi tenté de caricaturer l'amour que porte certains Algériens à leur Equipe nationale de football. L'idylle se termine au bout des 90 minutes», dira en préambule le comédien qui a, par ailleurs, égratigné les organisateurs des resto du cœur, interpellés à améliorer leurs prestations et menus. Accompagné d'une guitare et d'une chaise, l'artiste qui vient d'avaler des milliers de kilomètres, a été agréablement surpris par la présence des familles prenant du plaisir à assister aux pièces théâtrales et les apprécier. Encouragé par cette nouvelle expérience, Toufik Mezaache compte prochainement caricaturer les événements caractérisant le Monde arabe ainsi que le travail des journalistes qui ne vont pas échapper aux «griffes» de l'humoriste sétifien.