Il semble que les travaux d'aménagement du jardin public de la cité Boulatika ont été le prétexte au délogement des vendeurs informels qui y ont élu domicile depuis des années. Ces derniers ont été sommés d'évacuer les lieux pour laisser les travaux se poursuivre. Ces vendeurs se sont vus proposer des espaces au nouveau marché de proximité, non encore ouvert.Ce dernier, qui est en instance d'ouverture, permettra de caser les marchands de fruits et légumes, entassés dans des conditions d'hygiène lamentables. Le squat des rues et autres trottoirs est, comme partout ailleurs dans les autres régions du pays, un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur dans cette ville rongée par le chômage et la dégradation des conditions sociales. Les petits métiers sont devenus le dernier recours pour subvenir aux besoins des familles.