Y a-t-il un (double) cas Bichari-Benarous à la Commission fédérale d'arbitrage (CFA) ? L'interrogation est plus que d'actualité après la publication, par la Commission citée, des désignations d'arbitres pour officier lors de la 3e journée des Ligues 1 et 2 du championnat professionnel. Des 7 arbitres directeurs internationaux que compte l'Algérie, Mohamed Bichari est le seul qui n'a pas été désigné pour la journée indiquée. Lors de la précédente (2e journée), il n'était pas non plus désigné. Il a ouvert la saison avec JSK-MCA et depuis il végète dans son coin, en espérant une hypothétique désignation, à l'instar de ses collègues de même rang. L'arbitre assistant (Benarous), qui l'a secondé à Tizi Ouzou, lui aussi, vit la même situation. Les deux arbitres ont toutes les raisons de s'interroger sur cette marginalisation (momentanée ?) qui ne dit pas son nom. Une source proche de la CFA indique que « Bichari ne fait l'objet d'aucune sanction et peut être désigné à tout moment». Pourquoi alors la CFA ne l'a pas désigné lors des 2e et 3e journées ? Difficile d'admettre qu'il n' y a rien de particulier en ce qui concerne Bichari, dont a priori, les ennuis ont commencé la saison dernière et pris une autre tournure après son départ au Brésil, pour le championnat du monde militaire. De toute façon, tous les arbitres, qui ont officié lors des deux premières journées, seront fixés sur les appréciations et notes des inspecteurs qui les ont supervisés lors de la séance d'évaluation, qui aura lieu aujourd'hui lors de la réunion de la CFA, consacrée pour ce point précis. «Une cabale qui ne dit pas son nom» contre Bichari et Benarous.