Une cinquantaine de candidats ont été enregistrés, lundi après-midi, à la clôture du dépôt des dossiers de candidatures, aux élections pour le renouvellement des organes de la chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie, prévu pour jeudi 19 janvier 2006. La cinquantaine de candidats postuleront, dans un premier temps, pour les 19 sièges représentant les divers secteurs des services, du BTPH, de l'industrie et du commerce. Parmi les postulants à la présidence de la chambre, figure Karim Louhibi, manager de Media Disc Industries et Aït Yala Slimane, Pdg de Thomson Algérie. Ils ambitionnent de rénover les structures et le fonctionnement de la CCIO. Contacté, Krim Louhibi nous confiera d'embler que son programme est axé exclusivement sur « Un recentrage des débats au niveau de la région pour trouver des mécanismes intelligents, avec les pouvoirs publics, afin d'assainir l'environnement de l'entreprise. » Pour lui, « ce recentrage doit passer inévitablement par la création d'un pôle technologique entre la chambre, les entreprises et l'université » car, dit-il, « la technicité fait souvent défaut au sein de nos entreprises, d'où la nécessité, d'une part, de la création d'une école de perfectionnement des cadres pour parfaire leur formation et pour une induction pratique et de l'autre, mettre à profit les jumelages et les accords de coopération pour initier des mises à niveau aux standards internationaux de nos entreprises. » Multiplier les actions A ce sujet, l'on saura que des contacts avec des chercheurs algériens installés en Europe sont en cours « pour mettre en place un pont d'échanges et de coopération afin d'apporter leur compétence et leur expérience, notamment dans le cadre de la recherche. » Dans un autre registre, notre interlocuteur compte « initier des campagnes de vulgarisation, notamment en c e qui concerne les aspects juridiques relatifs à l'investissement pour attirer les investisseurs. » A ce propos, il prévoit « outre la mise sur la toile de statistiques, les opportunités d'affaires et les informations utiles, la création d'un bureau d'accompagnement des investissements. » Dans ce contexte, « la viabilisation d'un maximum d'assiettes foncières industrielles est un élément fondamental pour doper et l'investissement et la création d'emploi. » Pour ce faire, ajoutera notre interlocuteur : « il faudra mettre en place des passerelles entre l'ANDI, le CALPI et toutes les autres structures pour alléger au maximum les procédures de création d'entreprises et multiplier les voies de recours » car, pour lui « c'est en soi un gage de création d'emplois. » A cet effet, Karim Louhibi compte, une fois élu, « multiplier les actions et les initiatives pour s'imposer en tant que partenaire et prendre part aux réformes initiées par les pouvoirs publics, notamment en apportant des initiatives et des propositions susceptibles de donner une nouvelle impulsion au processus en cours. »