L'opinion annabie est restée sur sa faim quant à l'affaire dite GSM, qui ne livrera probablement tous ses secrets qu'après son traitement par la justice. Celle-ci remonte à 2004 quand 7 dossiers de souscription au niveau de l'Actel port avaient été découverts avec des documents falsifiés. Le montant du préjudice pour les sept dossiers est évalué à 1 675 095, 87 DA. D'autre part, trois des faux bénéficiaires avaient déposé plainte contre Mobilis pour usurpation d'identité. C'est l'opérateur Mobilis qui avait demandé en 2006 à Algérie Télécom de Annaba, de lui fournir des éclaircissements sur ces opérations frauduleuses. C'est ainsi que la direction avait ouvert une enquête dirigée par un administrateur et un inspecteur technique. Les agents en charge du traitement de ces dossiers s'en laveront les mains, disant obéir aux ordres de leur responsable, en l'occurrence le directeur d'Actel. Ce dernier se déclare victime d'une volonté de vengeance de la part d'un administrateur épinglé par ses soins suite à une enquête sur une affaire de falsification de contrats de recrutement. Une inspection diligentée par la tutelle situera, dans ses conclusions, les responsabilités des points de vue réglementaire et légal qu'assument les agents souscripteurs. Cette faute n'est d'ailleurs pas l'apanage de Annaba. Et c'est la raison pour laquelle une circulaire émanant de la hiérarchie a été adressée aux responsables afin qu'ils sensibilisent les agents sur la responsabilité qui leur incombe dans la constitution des dossiers au niveau des guichets.