La 5e édition du Salon international du véhicule utilitaire et industriel a ouvert ses portes, hier, à la Safex (Pins maritimes) en présence de Rachid Gasmi, président-directeur général de la Safex et de Mohamed Baïri, président de l'Association des concessionnaires automobiles d'Algérie (AC2A). Visant une clientèle professionnelle, pas moins de 33 exposants ont répondu présent à cette manifestation qui devrait attirer plus de 6000 visiteurs.Lors d'un point de presse improvisé au niveau de son stand, le vice-président de l'AC2A et patron de Toyota Algérie, Noureddine Hassaim, a précisé que ce Salon vise à promouvoir les produits des importateurs : «Nous voulons faire connaître nos produits et parler beaucoup plus à des professionnels en leur démontrant notre savoir-faire et la qualité de nos pièces de rechange.» Et d'ajouter que le marché du véhicule lourd et de l'utilitaire «commence à se structurer considérablement. Il y a une gamme nettement plus riche et des professionnels qui sont présents à ce Salon». Plusieurs nouveautés sont présentées au 5e SIVI : le tracteur Volvo FE, le Cabstar de Nissan, les nouvelles finitions et motorisation chez Sovac, le CityMax Isuzu chez Diamal ainsi que d'autres innovations que nous développerons tout au long de cette semaine. Par ailleurs, à propos de l'importation par certaines parties, non adhérentes à l'AC2A, de véhicules depuis l'Europe, M. Baïri a tenu à préciser que si ces importateurs «ont obtenu des agréments auprès des services concernés, ce n'est pas le rôle de l'AC2A de les en empêcher. Nous ne sommes pas contre la loi». «La loi régissant l'activité des concessionnaires automobiles est claire. Il n'y a pas d'exclusivité pour l'importation de véhicules neufs. Si un concessionnaire cherche à protéger ses marques, c'est à la maison mère de le faire et non pas à l'association. C'est elle qui peut interdire l'importation de véhicules vers notre pays», a-t-il ajouté. Le président de l'AC2A a averti ces nouveaux acteurs «légaux» du marché de l'automobile qu'ils sont dans l'obligation d'assurer à leur clientèle le service après-vente et la disponibilité de la pièce de rechange. «Ces importateurs doivent toutefois respecter les textes de loi régissant notre profession», a-t-il précisé. Interrogé à propos de plaintes qui auraient été déposées au nom de l'AC2A, M. Baïri a répondu par la négative : «Aucune plainte n'a été déposée au nom de notre association. Nous avons envoyé des courriers aux services concernés, mais pas de plaintes.»