La quasi-totalité des lycées de la wilaya de Bouira ont été quasiment paralysé, ce lundi 3 octobre 2011. En effet, l'appel à une journée de grève lancé par le CNAPEST (Le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique), a été, massivement suivi par les enseignants de ce palier. Pour appuyer cette action de protestation, prés de 300 enseignants, ont participé ce matin, au rassemblement organisé devant le siège de la direction de l'éducation. Cette action est en réaction à la dernière «dérive de la police», qui a, pour rappel, réprimé une manifestation des enseignants contractuels qui protestaient, mercredi dernier, devant la même direction. « Nous sommes ici, pour réitérer notre soutien aux enseignants concernés par la dernière discision d'intégration annoncée par le président de la république. Nous exigeons des responsables de la DE, de procéder dans les meilleurs délais a affecter ces enseignants dans leurs postes de travail », a déclaré le coordinateur du Cnapest de Bouira, Zobir Messaoudi. Le syndicaliste a dénoncé également ce qu'il qualifie de « gestion policière des affaires de la direction d'éducation». Sur les banderoles et autres pancartes des protestataires, nous pouvons lire « je suis pest indigène de l'Etat de mon pays », « les intégrés réorientées demandent leur affectation ». Le rassemblement a été suivi d'une marche qui a démarré du siège de la direction de l'Education et a pris fin devant le siège de la wilaya. Les protestataires ont tenu à interpeller le premier magistrat de la wilaya afin d'intervenir et appliquer les décisions du chef de l'Etat concernant l'affaire des enseignants contractuels. Le coordinateur du CNAPEST a affirmé que la section syndicale détient des documents sur la gestion des affaires de cette direction dont le dossier sera remis cette fois-ci aux services de sécurité.