Les Journées du film documentaire de Béjaïa ont démarré, lundi dernier, avec le Festival panafricain d'Alger. Un gros film évènementiel de 90 minutes qui précise aux stagiaires présents sur l'orientation à donner à leur formation, à savoir «filmer un vécu et apporter un regard précis sur leur environnement direct», explique Habiba Djahnine, animatrice de Cinéma et Mémoire, entité organisatrice avec Kaïna Cinéma de ces journées qui se déroulent du 3 au 6 octobre (aujourd'hui), au niveau de la cinémathèque de Béjaïa. Les projections et les rencontres sont ouvertes au public. L'objectif est d'avoir un plus large impact pédagogique, celui d'apprendre aux gens que ce genre de cinéma est le reflet de la société et les inciter à construire un regard sur eux-mêmes.Il faut rappeler que ces journées, qui en sont à leur cinquième édition, clôturent, comme à l'accoutumée, un cycle de formation de six mois. Cette année, l'atelier est consacré à l'écriture, à la réalisation et au montage du film documentaire. Ambitionnant de «professionnaliser» les apprenants qui, il faut le mentionner, sont venus de plusieurs régions d'Algérie (Alger, Béjaïa, Blida, Tizi Ouzou, Chelghoum Laïd et Constantine), les formateurs sollicités sont des universitaires et des gens du cinéma, du pays et d'Europe, connus pour être des professionnels dans le domaine. Ces derniers ont eu, entre autres, à juger des réalisations des stagiaires au quatrième jour de ces rencontres.