Après trois rencontres dont deux à domicile, le MCS n'a glané que trois points face à la solide formation de l'ASO Chlef et s'est incliné à domicile face à la redoutable équipe d'El Harrach et une autre défaite lors de son déplacement à Batna. La défaite d'El Harrach a été mal perçue par tous les supporters ainsi que l'entraîneur Rouabah qui a mal digéré le score et le relâchement de ses joueurs. L'année écoulée, le MCS n'a jamais perdu à domicile, cette défaite est de mauvais augure. Pour ce fervent supporter Belekred Mohamed «le MCS va se ressaisir; nous avons un bon entraîneur, des joueurs jeunes qui vont s'imposer. Nous allons les encourager». MC Saida/El Harrach est le premier match qui s'est déroulé en nocturne pour la première fois de l'histoire du foot à Saïda. Il faut noter que l'OPOW stade du 13 avril 1958 présente beaucoup d'insuffisances à commencer par le tableau électronique non opérationnel depuis 3 ans. Le directeur de la jeunesse et des sports a pourtant reçu l'enveloppe financière et ne s'est pas soucié de l'état du stade. Lors du dernier match à domicile, une mauvaise organisation a été ressentie par tout le monde à savoir le manque de tickets disponibles pour les supporters et l'utilisation d'une seule porte d'entrée au stade gênant ainsi organisateurs et public. Les poteaux électriques utilisés pour l'éclairage du stade sont mal conçus et ne respectent pas les dimensions et les élévations pour un meilleur éclairage. Les joueurs ont avoué avoir eu des difficultés pour jouer à l'aise. Après la fin de la rencontre, les supporters, en l'absence de transport, ont effectué plus de 3 km à pied. Une véritable aubaine pour les délinquants qui peuvent avec une facilité déconcertante agresser les retardataires. La gestion du Mouloudia laisse à désirer. Beaucoup se demandent pourquoi le Mouloudia ne sait pas recruter des Africains. Sur les 4 Africains un seul va jouer en l'occurrence Seiko Bakayoko. Mohamed Camara, le Guinéen, parti fêter l'Aid El Fitr n'a pas encore rejoint son club, le MC Saida, Kouamé Valentin, le joueur aux deux passeports, Brahim Khalil, un excellent joueur curieusement transféré en Tunisie. L'entraîneur Rouabah a effectué un véritable travail psychologique pour booster ses éléments afin que, par un sursaut d'orgueil, ils se ressaisissent d'autant plus que le championnat ne fait que commencer.