Faute d'infrastructures (un marché de bétail était prévu mais non encore réalisé) qui auraient pu faciliter la régulation du marché et minimiser la portée de la spéculation sur les prix, les parasites (spéculateurs) prolifèrent dans les marchés. Une campagne de contrôle et de sensibilisation contre les maladies affectant le cheptel ovin a été lancée par la direction des services agricoles de la wilaya d'Oran en prévision de l'Aïd El Adha. Les préparatifs ont commencé un mois avant l'Aïd au niveau des services vétérinaires. Sans exception, toutes les coopératives d'élevage de la région seront soumises à des contrôles vétérinaires et d'hygiène rigoureux. Le but est de contrôler les normes d'hygiène pour la préservation de la santé des consommateurs en cette occasion. L'environnement dans lequel prospère le bétail sera également au centre d'intérêt des inspecteurs vétérinaires. Des campagnes de sensibilisation seront organisées, dans les prochains jours, en direction des citoyens les orientant à l'achat de moutons dans les points de ventes fixés par les services concernés afin de maîtriser l'opération de contrôle et d'identification du bétail. Un programme, visant à accroître les sorties de consultation et d'inspection du cheptel, au niveau de ces points réglementés, a été élaboré par les mêmes services. Points de vente D'autre part, des dispositions fermes seront prises contre les particuliers ayant pour habitude de transformer leurs locaux en points de vente de cheptel selon des sources de la direction du commerce. A cet effet, une commission de contrôle sera installée pour des opérations de contrôle. Or, toute vente de cheptel en dehors des espaces fixés ou aux abattoirs est strictement interdite. L'année écoulée, une soixantaine de points de vente de cheptel ont été désignés au niveau de la wilaya d'Oran par l'inspection vétérinaire. Cependant, le retard du projet de réalisation d'un marché de bétail, prévu par la tutelle, n'arrange en rien cette situation. Les professionnels locaux estiment pour leur part que, faute de ces infrastructures, qui auraient pu faciliter la régulation du marché et minimiser la portée de la spéculation sur les prix, les parasites (spéculateurs) infestent les marchés et, comme à l'accoutumée, des maquignons, piétinant toute règle hygiénique et citadine, ont élu domicile dans le tissu urbain et, ce, au su et au vu de tous et même des services concernés.