Cette initiative se poursuivra jusqu'à la fin de l'année en cours et la vaccination des sujets à risque sera assurée gratuitement à travers l'ensemble des structures de soins dites de proximité. C'est le 15 du mois en cours que sera lancée, officiellement, à travers l'ensemble des services d'épidémiologie et de médecine préventive (SEMEP) des établissements publics de santé de proximité (EPSP), la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, selon des sources de la direction de la Santé et de la Population. Un premier quota de 55 000 doses est prévu pour cette première phase de la campagne qui ciblera essentiellement les personnes dites «vulnérables», particulièrement les malades chroniques, les femmes enceintes et les personnes âgées de plus de 65 ans. Cette initiative se poursuivra jusqu'à la fin de l'année en cours et la vaccination des sujets à risque sera assurée gratuitement à travers l'ensemble des structures de soins dites de proximité. L'on saura, dans ce contexte, qu'un dispositif de veille est mis sur pied pour garantir un bon usage des quantités disponibles de vaccins et éviter toute mauvaise surprise. Les malades chroniques seront les premiers à être vaccinés puis les personnes âgées de plus de 65 ans et, enfin, les femmes enceintes et les enfants en bas âge. Enquête épidémiologique La vaccination ciblera également les personnes adultes hospitalisées ou suivies en consultations spécialisées ou présentant un certificat médical attestant d'une pathologie chronique (respiratoire, cardiaque, rénale, métabolique, immunologique et neuromusculaire). Sur un autre registre de la prévention sanitaire, l'on apprendra qu'une enquête épidémiologique sur les pathologies oculaires, réalisée par le service de la prévention de la direction de la Santé chez 807 personnes, sur un échantillon de 1046 recensées au niveau de 22 districts à Oran, Es-Sénia, Aïn El Turck et Arzew, que le taux de prévalence du glaucome est de 5,8% dans la wilaya d'Oran. L'enquête effectuée sur des sujets de plus de 40 ans fait état d'un taux de prévalence de 20,4% pour la cataracte, de 2,4% pour la rétinopathie diabétique, de 3,7% pour la dégénérescence maculaire et de 1,4% pour les causes cornéennes. Ceci étant dit, pour les spécialistes, «Les pathologies oculaires pouvant entraîner la cécité constituent un véritable problème de santé publique en Algérie».