M.Abdelaziz Ghermoul, porte-parole du Mouvement des Nationalistes Libres, accompagné de ses proches collaborateurs, a réuni hier, au siège du centre culturel Ibn Tachfine, les membres des comités de la région ouest. Le but étant, selon cet orateur, de parvenir à l'organisation de l'Assemblée Générale Constitutive qui se tiendra le 1er novembre 2011. Un mouvement qui, selon lui, vise à rassembler toutes les forces vives qui se caractérisent par leur probité et leur amour de l'Algérie, notamment la jeunesse. Des forces vives conscientes des données qui imposent d'opérer un changement pacifique du système politique et de la nécessité de réaliser une refonte de l'Etat algérien qui réponde aux normes qui régissent l'ère du siècle que nous vivons. Le Mouvement des Nationalistes Libres, poursuit-il, ambitionne de constituer une large base de militants algériens issus notamment de la génération postindépendance qui croient en ces objectifs auxquels adhèrent tous les nationalistes libres qui n'ont pas souillé leurs mains par le sang des Algériens ni par les richesses de la gabegie. A ce titre, il propose un nouveau projet de constitution à 24 principes fondamentaux. M.Ghermoul considère que l'Algérie éprouve aujourd'hui un besoin pressant de marquer une pause afin de faire une remise en cause de soi même, consciente et sérieuse. Le porte-parole du MNL évoquant la cherté de la vie et qui fait de l'Algérie le pays dont les denrées alimentaires sont les plus chères au monde, propose, de ce fait, un SMIG à 80 000 DA. Par ailleurs, l'orateur rejette le taux de 30% de participation des femmes aux instances élues. Il suggère comme seul critère la compétence car, souligne-t-il, «nos universités sont constituées de 60% de femmes. Ces dernières ont pour la plupart un niveau supérieur, à l'inverse de nos élus actuels dont 80% ne sont même pas capables de remplir un chèque».