La cité Daksi connaît depuis quelques jours une recrudescence des agressions, particulièrement à l'encontre de la gent féminine. Selon les témoignages de certaines victimes, des délinquants issus pour la plupart des quartiers des Frères Abbès (ex-Oued El Had), du Bosquet ou du bidonville Sarkina, opèrent juste au niveau de l'arrêt de bus à proximité de la clinique rénale; ils choisissent leurs «proies» parmi les passagères qui prennent les bus à destination de Djebel Ouahch, El Gammas et la Bum, tôt dans la matinée ou en fin d'après-midi. Le mode opératoire est simple: profitant de la bousculade, ces voyous s'engouffrent dans la foule pour arracher un sac ou un téléphone portable et prendre la fuite avant que la victime ne réalise ce qui lui arrive. A noter que ces agressions ont lieu à quelques dizaines de mètres du siège de la wilaya et du commissariat du 4e arrondissement.