La résiliation du marché signé avec les Espagnols pour l'équipement du nouvel hôpital en imagerie médicale fait suite à la demande d'actualisation des prix formulée par le fournisseur. Le marché signé avec les Espagnols pour l'équipement du nouvel hôpital en imagerie médicale vient d'être résilié par les services de la santé. La décision fait suite à la demande d'actualisation des prix formulée par le fournisseur, demande qui n'aurait pas été prise en considération par la commission nationale des marchés. Quant aux deux autres marchés d'équipements signés avec les Turcs et les Français, ils ont été approuvés et la fourniture et l'installation du matériel ont déjà commencé. Signalons que le changement intervenu dans la dernière phase d'équipement risque de différer la réception de cet établissement à juin 2012. Pour rappel, ce dernier est le seul hôpital en dur qui a pu voir le jour jusqu'à présent au chef-lieu de wilaya, après le tremblement de terre de 1980. Pour sa part, le second projet du genre, lancé dans la commune rurale de Aïn Merane, est en construction depuis 2010. C'est la triste image qu'offre le secteur de la santé trois décennies après cette catastrophe naturelle. Les soins hospitaliers sont donc toujours dispensés dans des hôpitaux et centres de santé en préfabriqué mais jusqu'à quand ? Le provisoire dure Les actions de réhabilitation sont coûteuses et nécessitent un budget spécial qui n'est pas à la portée de tous les gestionnaires concernés. Malgré cela, ces infrastructures ont connu des travaux de restauration qui ont permis quand même de prolonger leur durée de vie. Pour revenir à l'histoire de ce type d'hôpitaux aux capacités limitées, il faut savoir que la wilaya en dispose de cinq, implantés dans les communes de Chlef, Ténès, Sobha (Boukadir) et Chettia. Le plus important en termes d'affluence et d'évacuation des malades, se trouve dans l'agglomération d'Ouled Mohamed, à la périphérie sud de la ville de Chlef. Il s'agit de l'hôpital Les Frères Khatib, qui est considéré comme la plus importante unité accueillant aussi bien les sujets graves que les accidentés de la circulation des différents coins de la vallée du Cheliff. Malheureusement, l'état de ces constructions ne favorise guère des soins de qualité, d'où l'urgence d'un programme spécial pour leur remplacement progressif et ordonné.