Les caisses du club phare de la capitale des Hauts-Plateaux font face à un trou de 27 000 euros (l'équivalent sur le marché parallèle de 3,88 millions de dinars). Représentant une avance de cinq mois, ce montant a été remis au Burkinabé Kouamé Valentin à l'issue de la saison dernière. Les recruteurs de l'Aigle Noir oublient ou feignent d'oublier que Kouamé avait été approché par le MC Saïda, où il a signé un contrat dès l'ouverture du mercato hivernal de décembre 2010. Clouée au pilori par les dirigeants de Saïda, l'ESS se trouve dans l'obligation d'écarter la piste du joueur précité. Ce dernier rentre chez lui avec un bon pactole. Ces mêmes «recruteurs» se mettent à la recherche de l'oiseau rare. Ce dernier est, grâce à un concours de circonstances, vite trouvé. Sans les voir à l'œuvre, les deux Ghanéens, Alex Asamoah et Abdessmed Oppong, sont enrôlés. Si le premier a joué 45 minutes (USMH) en cinq matches, le second qui perçoit, à l'instar de son compatriote, mensuellement 6000 euros sans compter les frais d'hébergement et de restauration, n'a pas joué la moindre seconde avec sa formation en proie à la mauvaise gestion de ses principaux dirigeants. Comme un malheur n'arrive jamais seul, les «dirigeants», qui relèguent l'intérêt du club au dernier rang, s'adonnent par presse interposée à une véritable guerre froide. Pour abattre le camp adverse, tout est permis. Les «responsable», à l'origine d'un recrutement bâclé et qui avaient pourtant promis d'embaucher Raho, Gaouaoui et Mansouri (trois ex-internationaux dotés en sus d'une grande moralité) en mesure de rendre d'énormes services à cette jeune équipe travaillant durement sous la coupe de Geiger, oublient facilement leurs engagements et promesses. Pis encore, les subventions du club sont bloquées à cause de la non- finalisation d'une partie du bilan moral et financier de la saison dernière, en raison de la non-tenue de l'assemblée générale renvoyée aux calendes grecques . Les pouvoirs publics, qui ont de tout temps accompagné ce club mythique, doivent intervenir pour mettre un terme au complot qui se trame à l'intérieur de la citadelle de l'Entente.