Le secteur de l'emploi de la wilaya de Tindouf a annoncé, pour le 1er semestre 2011, la création de 6634 emplois dont 1788 permanents. Des chiffres qui, comparativement à l'ensemble de l'exercice 2010 (8336 emplois dont 2448 permanents), relèvent une hausse de la satisfaction des demandes. L'insertion du sexe féminin a connu une hausse encore plus conséquente représentant 44,50% des insérés durant ce 1er semestre contre seulement 34,36% pour toute l'année 2010. Un bond quantitatif que les élus ainsi que le P/APW ont salué lors de leur dernière session. Si les postes permanents ont été créés grâce aux micro-entreprises et, en partie, à la Fonction publique, c'est le Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) qui prend en charge le gros des demandeurs. «Les salaires de tous les insérés du DAIP ont été assurés de façon régulière jusqu'au mois dernier», a tenu à préciser le directeur de l'Emploi, M.Mekki Djelloul, en ajoutant qu'à ce jour aucune demande d'insertion n'est en instance. Restent 576 demandes ne remplissant pas les conditions du DAIP. Ce dispositif, en fait, répond à plusieurs catégories allant des diplômés d'université jusqu'aux sans qualification avec en plus un programme emploi-formation pour les 16-20 ans et le Contrat de travail aidé (CTA). C'est le CTA avec la participation des employeurs qui peut aboutir à un emploi permanent. «C'est d'ailleurs l'objectif du DAIP mais malheureusement la participation au CTA demeure très faible vu la situation du secteur économique dans la wilaya», explique le directeur. Le seul secteur, celui des équipements (bâtiment, travaux publics et hydraulique), grand pourvoyeur d'emplois est, par contre, boudé par les «chômeurs». «Les jeunes devraient s'orienter vers une formation dans ce secteur (BTPH) et, pour cela, des campagnes d'explication pourraient être menées par les associations au niveau des quartiers», suggère le responsable du secteur.