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Ghardaïa : Les sinistrés des inondations de 2008 face à l'indifférence
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Publié dans El Watan le 01 - 11 - 2011

Les dernières intempéries n'ont pas épargné des familles touchées par le déluge d'il y a 3 ans. Leurs chalets ont été affectés par des infiltrations d'eau.
Oued N'chou, un petit village situé à 20 km de chef-lieu de la wilaya de Ghardaïa, est, depuis les inondations de 2008, le refuge des familles sinistrées qui bouclent leur troisième année dans l'indifférence totale. Le plan initié à l'époque par les pouvoirs publics comprenait l'installation de
20 725 chalets préfabriqués et la construction de 2000 logements sociaux et 3000 autres ruraux. Plus de 4000 milliards de centimes ont été mis à la disposition de la wilaya, mais en dépit de ces moyens colossaux, les sinistrés ont tôt fait d'exprimer leur insatisfaction quant à la gestion embrouillée de ces aides par les autorités locales.
Le wali de Ghardaïa s'est d'ailleurs engagé à ouvrir une enquête et sanctionner ce qu'il a maintes fois qualifié de vampirisme. La réalité du terrain ? Oued N'chou, jadis zone d'extension prometteuse pour une vallée saturée, est devenue une zone sinistrée au sens propre du terme vu la situation qui y prévaut. Les dernières intempéries n'ont pas épargné des familles anéanties par le déluge de 2008 et dont les chalets sont affectés par l'infiltration des eaux pluviales.
Certaines passent des nuits blanches à cause des pluies intermittentes qui s'abattent sur le M'zab. Ammi Ahmed témoigne amèrement de cet état de fait : «Ces chalets sont devenus inhabitables et ne répondent nullement aux normes, car ils sont poreux, et la moindre goutte d'eau nous oblige à passer la nuit à la belle étoile.» L'exiguïté des lieux pour des familles habituées à des maisons traditionnelles spacieuses est un autre calvaire pour ces familles nombreuses qui trouvent du mal à vivre dans des nids en aluminium. Hakima nous révèle sa gêne à recevoir des invités : «Trois Aïd passés dans des conditions difficiles où nous excluons les amis et la grande famille faute de place.» Le transport, un autre tracas des habitants de Oued N'chou vu l'isolement de la localité boudée par les transporteurs. Avant le relogement de la seconde vague de 354 familles au lieu-dit la Cité, les bus respectaient rarement leur itinéraire et contournaient aisément les chalets. Un papa pense que Oued N'chou est le bout du monde pour les autorités locales peu enclines à écouter les doléances des parents qui se plaignent de ne pas arriver à l'heure aux lycées, collèges et bureaux du centre-ville.
De même, les habitants de la zone Oued N'chou 2 sont consternés par l'absence de camions de distribution du gaz butane ainsi que ceux affectés à l'enlèvement des ordures ménagères. Les scorpions et les serpents hantent donc les décharges sauvages confortablement installés depuis trois ans. Plusieurs incidents ont été enregistrés dont celui d'une femme mortellement mordue par une vipère devant le seuil de son chalet. Selon des témoignages, la raison de la multiplication des serpents dans la contrée est le retard de la campagne de fumigation intervenue après la ponte. Les incendies qui ont ravagé quatre chalets dans des conditions mystérieuses terrifient les sinistrés.
Les uns pointent le laxisme de Sonelgaz qui a tardé à ôter ses câbles des chalets inoccupés, d'autres parlent d'une action préméditée de quelques sinistrés mécontents du retard du relogement. La déclaration du chef de daïra au JT de l'unique annonçant que le dossier des sinistrés était clôturé a fini par plonger les sinistrés dans le désespoir et rien n'augure d'une sortie du tunnel.


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