Le syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a rassemblé, hier matin, ses adhérents à l'occasion d'un sit-in tenu devant les locaux de l'administration de la polyclinique centrale, à Batna. C'est la troisième manifestation du genre depuis le début des hostilités le 10 octobre dernier. Le mouvement de protestation, qui a rassemblé une centaine de paramédicaux, a pour principale revendication le départ imminent du responsable de l'établissement de proximité de santé publique (EPSP). Il s'inscrit donc dans la continuité des actions précédemment engagées. Une délégation, formée du président du conseil médical, d'un membre du cabinet du wali chargé du dossier et d'un représentant de la direction de la santé, a engagé le dialogue avec les membres du syndicat ; ils se sont mis d'accord sur une confrontation entre le SAP et le responsable de l'EPSP, prévue dimanche en fin d'après-midi au siège de la wilaya. Par ailleurs, l'établissement de santé publique de Timgad a fermé ses portes hier par solidarité avec le SAP, tout en assurant le service minimum. Un début de solution pourrait se dégager de cette rencontre, et ainsi mettre fin aux perturbations qui durent depuis plus de six semaines et hypothèquent la mission de service public de l'établissement.