Les �tablissements hospitaliers et les centres de sant� publics sont perturb�s depuis hier. Malgr� une d�cision de justice d�clarant leur gr�ve ill�gale, les param�dicaux ont maintenu leur mouvement de protestation. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les param�dicaux sont d�termin�s � arracher leurs droits socioprofessionnels. Ils l�ont d�montr�, hier. Malgr� les intimidations et les menaces de radiation en raison de �l�ill�gitimit� de leur mouvement de protestation �, les param�dicaux ont quitt� leur poste de travail pour aller protester dehors. Seul le service minimum �tait assur�. Le mot d�ordre de gr�ve a �t� suivi dans l�ensemble des structures hospitali�res de la capitale, selon le porte-parole du Syndicat national des param�dicaux (SAP). Au CHU Mustapha-Pacha, � Alger, ils �taient plusieurs centaines � se rassembler dans la cour de cet h�pital. C�est le personnel du CPMC qui a men� cette action. A 10 h 30, les gr�vistes ont tenu un sit-in devant ce service qui a dur� pr�s d�une demiheure et se sont organis�s ensuite pour rejoindre la cour de l�h�pital. D�s la matin�e, l�administration avait signifi� aux protestataires que leur mouvement �tait ill�gal et de ce fait ils seront consid�r�s en situation abandon de poste� s�ils d�brayaient. Une menace qui n�avait pas l�air de les inqui�ter puisqu�ils ont d�cid� de maintenir la gr�ve jusqu'� satisfaction de leurs revendications. Les param�dicaux refusent de continuer de percevoir des salaires �minables�. �On nous demande d�accomplir un travail de qualit� sans nous donner les moyens de le faire�, soulignent les gr�vistes, qui revendiquent par ailleurs l�introduction du syst�me LMD et leur classification � l��chelle 11 de leur statut particulier. Pour sa part, le ministre de tutelle a exprim� son ��tonnement �, � plusieurs reprises, par rapport � cette contestation, d�clarant qu�il avait d�j� d�pos� le statut des param�dicaux au niveau de la Fonction publique, tel que n�goci� avec le SAP. Les param�dicaux ne sont pas de cet avis. Ils ne comptent pas reculer et demandent des engagements �crits. M. Gachi, repr�sentant des param�dicaux, est cat�gorique : �Nous n�avons rien acquis que nous craignons de perdre.� Selon ce dernier, la pression exerc�e par les administrations sur le personnel ne pourra pas briser la mobilisation de la corporation, parce que, dira-t-il, elle est convaincue de la l�gitimit� de ses revendications. Et de poursuivre : �Au lieu d�opter pour les menaces, le ministre aurait d� choisir la formule du dialogue.�