Circuler en voiture en ville reste un exercice des plus difficiles au niveau du chef-lieu de la wilaya de Tiaret ces derniers temps. En dépit des feux tricolores, ici et là installés, aux quatre coins de la cité, souvent en surplus, la circulation n'est pas fluide. Bien plus, c'est à de vrais bouchons que l'on assiste souvent impuissant de par le nombre incalculable de véhicules qui y circulent même hors des heures de pointe. À vrai dire, les voies de communication au centre-ville sont restées les mêmes et saturées alors que le parc automobile a explosé. La réalisation d'une trémie au niveau du carrefour «Le Régina» n'a pas apporté l'effet escompté alors qu'en périphérie le désengorgement reste perceptible après l'ouverture de plusieurs infrastructures routières dont l'échangeur vers la sortie ouest en allant vers Frenda, les contournements nord et sud notamment. Questionné sur un éventuel plan de circulation, le DTP (directeur des travaux publics) en marge d'une visite sur le terrain nous a fait comprendre que «le plan de circulation n'est pas de son ressort mais de ceux des transports et de l'assemblée communale». Notre interlocuteur, chargé tout de même par le wali d'atténuer la pression, ajoute que «la signalisation horizontale nous a été dévolue» et qu'«avec le chef de daïra, nous allons essayer de rectifier le tir s'agissant des feux tricolores et créer des couloirs pour la circulation». «D'autres équipements vont venir en amont atténuer les appréhensions puisqu'en plus de la réalisation d'une trémie au niveau de la gare intermodale de Aïn-Guesma, il y a le projet d'un rond-point à ce niveau», ajoute ce responsable.