-Le centre pour inadaptés menteaux de Miliana isolé… Les 60 pensionnaires, enfants et adultes, du centre pour personnes inadaptées mentales, situé à Sidi Medjahed, à 9 km du chef-lieu de la daïra de Miliana, souffrent plus que jamais d'isolement. Pour rappel, cette structure, située dans une zone enclavée et difficile d'accès, reçoit rarement des visiteurs tellement attendus par ces personnes. En plus de sa situation géographique décourageant plus d'un, c'est le problème du transport qui se pose avec acuité, à la fois pour les habitants et pour le personnel exerçant dans ce centre. En effet, selon des sources locales, les transporteurs refusent d'assurer les navettes, contraignant plus d'un à recourir aux taxis clandestins ou à une pénible marche à pied. Interpellé par les concernés, le directeur du secteur a menacé de prendre les mesures qui s'imposent contre les transporteurs qui ne respecteraient pas le cahier des charges. Le même intervenant fera savoir que plusieurs bus sont chargés normalement de desservir Sidi Medjahed, où se trouve le centre. D'aucuns plaideront pour le transfert des pensionnaires, dont beaucoup sont abandonnés par leur famille, vers leur ville d'origine ou au niveau d'une structure spécialisée située au chef-lieu de wilaya de Aïn Defla, afin de permettre à un grand nombre de parents de rendre visite aux leurs plus facilement . -…et Retard de réalisation du canal de déviation des eaux Le projet de réalisation d'un canal de protection et de déviation des eaux pluviales à Miliana tarde à voir le jour, alors que la période hivernale s'annonce rude, estiment des citoyens de cette commune nichée dans les monts du Zaccar. Les dernières précipitations ont menacé, comme chaque année, de nombreuses familles à cause des infiltrations d'eaux pluviales. Le manque de structures de drainage et leur entretien insuffisant contribuent également à dégrader la situation dans d'autres communes de la wilaya de Aïn Defla. Dans ce sillage, signalons que les travaux en question seront lancés incessamment, selon un responsable des services compétents. D'aucuns se demandent cependant si les conditions météorologiques seront propices aux opérations programmées au plus tard dans une vingtaine de jours, d'après la même source. En attendant, il y a lieu de signaler que d'autres sites, notamment les communes de Khemis Miliana ou les zones montagneuses de AïnTorki, dans la daïra de Hammam Righa, demeurent exposés aux conséquences des intempéries, notamment les écoulements de boue et les affaissements de terrain, sous l'effet de la force des eaux pluviales. Pour faire face aux aléas climatiques et éviter une réédition des scénarios passés, les services de la Protection civile sont en état d'alerte permanent pour venir en aide aux populations dans le besoin. -Khemis Miliana : des élèves interpellent les autorités locales Dans une correspondance adressée aux autorités locales et dont une copie nous a été transmise, des élèves des établissements situés sur le site Essalem à Khemis Miliana réclament le revêtement de la route et la réfection des trottoirs entre le quartier Dardara, où la plupart des concernés résident, ainsi que celui d'Essalem. En effet, explique une élève scolarisée au lycée Mohamed Kouidri, le chemin qu'elle emprunte quotidiennement ainsi que des centaines de ses camarades, est tellement dégradé qu'il n'encourage nullement à aller à l'école. Notons que des opérations d'aménagement de la voirie, effectuées dans ces quartiers, n'ont pas touché les parties les plus fréquentées par les écoliers, collégiens et lycéens. Ces derniers, ainsi que leurs parents, espèrent trouver un écho favorable à leur demande, d'autant que les dernières pluies ont davantage rendu impraticables plusieurs voies d'accès à ces structures.