Après avoir réussi à faire respecter entre les joueurs des deux équipes un bon esprit d'adversité, en imposant un traitement de sanctions disciplinaires d'égalité, et ce, dès le début de ce grand duel plein d'intensité, l'arbitre du match MCA-USMA, Farouk Mial, a ensuite développé un arbitrage de qualité, qui s'est traduit par une présence quasi permanente dans toutes les parties du terrain, d'où sa mobilité, sa mainmise sur le jeu, qui lui a, en outre, permis de confirmer son habileté et par-là même ses solides capacités, en dépit du comportement de certains joueurs des deux équipes, contestataires et colériques, qui ne l'ont pas, pour autant, aidé dans sa tâche qui n'a pas été également facilitée. Mial, nullement impressionné, a cependant péché par cette nécessaire célérité (pour ne pas donner l'air de subir ou d'hésiter) pour signifier l'exclusion (très justifiée) consécutivement au deuxième carton jaune (jeu dangereux) du joueur Bouchema (USMA), ce qui a donné aux joueurs usmistes cette impression que l'arbitre, entouré des joueurs du MCA, fut «influencé» à brandir le carton rouge. L'incapacité des joueurs à réaliser leurs prouesses techniques avec enchaînements, a accentué leur nervosité, car gênés par une pelouse grasse, glissante et sur les extrémités piteuse, devenue au fil des minutes réellement dangereuse, ponctuée à la 72e minute par une réalisation (l'unique) aux caractéristiques douteuses et, de facto, devenue litigieuse, du fait du mauvais placement de M. Bourabi, deuxième assistant et concerné par l'action, le seul qui pouvait voir et éventuellement signaler ostensiblement aux yeux (drapeau) et en soufflant à l'oreille (à l'aide du kit-oreillette) du directeur de jeu pour décider sur l'action de Babouche, qui a fait le grand écart pour ramener le ballon en ayant son pied d'appui sur la ligne de but et le pied qui a récupéré le ballon pour le «remettre» en jeu vers son coéquipier Zeddam, qui marque.