Des motocyclistes se plaignent de difficultés rencontrées pour souscrire à une assurance. Samir raconte son cas. Il avait acheté un scooter Erasim 125 cm3 «flambant neuf». Une moto «tout conforme» puisque acquise chez un concessionnaire avec «papiers de vente en règle». Pourtant, il a du faire le tour des assureurs de la ville avant de tomber sur une agence conciliante. Forcé, avant que cela ne puisse enfin se faire, de laisser son engin au garage un bon bout de temps. Il dit aussi qu'avant ce scooter, il possédait une vieille CMG. Il lui aurait fallu «une intervention» pour l'assurer. Son ami Mohamed aurait vécu la même péripétie. Lui a déniché «une belle occase», un Kymco «encore en rodage» et qui venait à peine de subir sa quatrième vidange. Travaillant sur un chalutier, donc la nuit, il dit s'y rendre à moto bien que celle-ci ne soit pas assurée, car contraint par l'absence d'une navette nocturne des transports publics. Il a déjà été verbalisé. Nos deux «motards» se plaignent aussi d'une hausse des primes d'assurances. La bagatelle de 5000 DA pour un 125 cm3. Samir y voit comme un lien avec le nombre important d'accidents où des deux-roues sont en cause. Il reconnaît en ce sens que la société a un mauvais regard sur les «motards», accusés de tous les excès (vitesse, non respect des piétons, du code de la route). Il demande toutefois de ne pas généraliser.