Les jeunes de Raffour refusent catégoriquement l'ouverture de la salle polyvalente avant qu'elle ne soit équipée. Ils l'avaient déjà signifié à la délégation venue le 1er novembre dernier pour son inauguration. Pourtant, ils attendent cette salle depuis au moins 10 ans. Achevée depuis quelques temps déjà, la salle est restée fermée et, pour les athlètes, elle le restera encore tant qu'elle est n'est pas dotée d'un équipement neuf et de qualité. Ils ne veulent pas d'un matériel déjà usité ailleurs comme cet appareillage pour la musculation (et de récupération). Comme ils demandent des tatamis (tapis) de bonne qualité, mais pas de ce «bas de gamme» qui leur cause bien des désagréments et ne les aide pas du tout dans leurs entraînements. Il y a eu beaucoup de sections qui s'étaient constituées à Raffour pour la pratique des arts martiaux et la musculation. Mais beaucoup ont dû abandonner par manque de lieux d'entraînement. C'est dire le grand besoin, exprimé depuis des années. Mais le résultat n'aura été qu'une grande déception. Construite au dessous du niveau de la voie, elle reçoit, à la moindre averse, toute l'eau environnante et se trouve littéralement inondée. Et elle ne dispose même pas d'avaloirs ni aucun autre moyen d'évacuation des eaux accumulées. En plus, l'eau de pluie s'infiltre par les fenêtres. Des fenêtres, justement, en verre qui constitue un danger certain pour les sportifs si jamais un coup de vent violent venait à les faire tomber. Et dans ce cas, il serait impossible à une ambulance d'accéder à la salle, puisqu'il n'y est pas prévu un accès aux véhicules. Le manque de budget serait à l'origine de ces multiples défauts. Jusqu'à quand continuera-t-on à faire les choses à moitié ?