Les cours du pétrole ont terminé la semaine en rangs dispersés, les marchés réagissant de façon contrastée au nouveau pacte d'»union de stabilité budgétaire» élaboré par les pays de l'Union européenne, à l'exception de la Grande-Bretagne. Si le cours du brut reculait légèrement à la clôture vendredi dernier à Londres, celui de New York a terminé en nette hausse sur fond d'optimisme du marché à la suite de l'adoption de l'accord partiel censé renforcer la discipline budgétaire en Europe. En effet, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier coûtait 107,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 26 cents par rapport à la clôture de jeudi. En revanche, le baril de «light sweet crude» (WTI) (échéance identique) a pris 1,07 dollar par rapport à jeudi, à 99,41 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Par ailleurs, le marché new-yorkais, qui avait ouvert en recul, tombant jusqu'à 97,36 dollars le baril, est parvenu à se raffermir en fin d'échanges. Tous les pays de l'UE, hormis le Royaume-Uni, pourraient rejoindre l'accord sur le renforcement de la discipline budgétaire conclu par les pays de la zone euro. A l'issue d'un sommet de deux jours, les Européens se sont mis d'accord vendredi pour renforcer la discipline budgétaire de la zone euro, mais le refus britannique empêche que cet accord se traduise par un changement de traité, qui exigerait l'unanimité des membres de l'UE.