La crise qui secoue depuis le début de l'année le département d'anglais, à l'université de Bouzaréah, semble enfin connaitre son épilogue. Une commission nationale, chargée d'enquêter sur "les résultats désastreux" des étudiants, a été installée depuis quelques jours par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Les étudiants de ce département sont pour rappel en grève depuis le début de l'année pour dénoncer le système de notation de leurs examens. Dimanche 11 décembre, les étudiants de cette faculté se sont rassemblés au niveau de leur département pour prendre connaissance de la mission de la commission initiée par leur tutelle. Si certains étudiants qu'on a croisés sur place se sont montrés sceptiques, d'autres préfèrent pluôt rester positifs en souhaitant une contre correction de leurs copies d'examens. Rencontré au niveau de son bureau, le recteur de l'université d'Alger II, Abdelkader Henni, se veut surtout rassurant. «La commission va s'enquérir de la situation. Les membres de celle-ci étaient, d'ailleurs là les mardi et mercredi passés et le sera lce 12 décembre pour poursuivre leur quête», promet-il. Interrogé au sujet de l'utilité de cette commission, le recteur rappellera tout d'abord que «la situation des notes médiocres au département d'anglais perdure et ne date pas d'hier». Et d'expliquer : « j'avais fait appel au conseil scientifique de l'université, seule instance qualifiée pour ce genre de problème pédagogique, un conseil consultatif qui n'a pas le pouvoir décisionnel, après quoi le ministère a installé cette commission qui décidera de la suite». L'année univesitaire 2010/2011 pour les étudiants de Bouzaréah a été l'une des plus catastrophique, voire médiocre. Les taux de réussite pour tous les paliers n'a pas dépassé les 11%. "Nous devrons trouvé une solution pour déterminer où ça bloque", promet le recteur. Alors que les étudiants des autres facultés attendent l'arrivée des vacances d'hiver, ceux de Bouzaréah espèrent une solution urgente à leur doléance.