Nous avons raté la technologie du pétrole, mais il ne faut pas qu'on rate celle du soleil. On ne peut pas se satisfaire d'une seule énergie pour un pays, l'Algérie doit avoir son bouquet énergétique», a déclaré M. Ali Kadi, enseignant à l'université de Boumerdès, à l'occasion d'une journée d'étude sur les énergies renouvelables organisée, jeudi dernier, par l'institut des sciences de la matière au centre universitaire Akli Mohand Oulhadj de Bouira. L'enjeu est capital étant donné que les énergies utilisées actuellement, particulièrement le pétrole, sont épuisables. Le conférencier a tenu à expliquer devant les étudiants du département des sciences de la matière les différents avantages de l'énergie renouvelable et surtout les potentialités de l'Algérie dans ce domaine. Selon M.Kadi, l'Algérie dispose de 325 jours de soleil durant l'année, ce qui signifie que le développement de l'énergie solaire est possible. Ainsi, l'universitaire n'a pas hésité à donner plus de détails et ce, afin de permettre à l'assistance et particulièrement les étudiants d'apprendre davantage de choses sur les énergies renouvelables et surtout de susciter leur intérêt. En marge de cette rencontre scientifique, il a été présenté une exposition d'une mini-centrale solaire et autre matériel utilisé dans celle filière. Selon le Pr Amarouche M'hand, directeur de l'institut des sciences de la matière au centre universitaire Akli Mohand Oulhadj, un département des énergies renouvelables verra le jour à Bouira une fois le nouveau pôle technologique qui en cours de réalisation sera terminé. «Nous allons doter le nouveau pôle technologique d'un institut des énergies renouvelables à l'effet de provoquer chez l'étudiant la curiosité et susciter son intérêt pour qu'il puisse choisir en connaissance de cause les études dans lesquelles il veut s'orienter», dit M.Amarouche.