Réservé pour les titulaires du niveau de la troisième année secondaire, le concours de recrutement d'aides soignants, organisé par l'institut de formation paramédicale de Jijel, jeudi dernier, a drainé un nombre important de diplômés universitaires. Au-delà de l'engouement pour cette spécialité, c'est la garantie d'un poste d'emploi stable qui est recherché, selon des candidates que nous avons approchées sur le campus de l'université Mohamed-Seddik Ben Yahia, lieu du déroulement du concours. «J'ai un diplôme en biologie et un autre en sciences politiques, mais ça reste pour moi insuffisant pour trouver un poste d'emploi», affirme une jeune fille originaire de Mila qui soutient que la formation d'aide soignante lui permet à coup sûr de décrocher un poste de travail. Face à cette offensive des universitaires qui se rabattent désormais sur des qualifications de moindre valeur, les titulaires de la troisième année secondaire étaient très discrets, si ce n'est introuvables. Ils étaient 2500 à prendre part à ce concours de recrutement de… 200 stagiaires. Le directeur de l'institut de formation paramédicale affirme que tous les candidats ont présenté des certificats de scolarité de la troisième année secondaire. «Autrement, on les aurait refusés s'ils nous avaient présenté des certificats d'études universitaires», reconnaît-il.