Boufarik ne cesse de devenir synonyme d'insécurité, sous l'œil passif des policiers. Il y a quelques jours, le vol chez un bijoutier, dont la boutique est située à un mètre seulement du commissariat, a intrigué plus d'un. Juste aux abords du même commissariat, la drogue se vend comme des petits pains, notamment au boulevard des Fidays. Les habitants de ce boulevard n'arrivent plus à comprendre la passivité des autorités, quant à la fermeture d'un café illégal implanté dans leur quartier, qui est la source, d'après eux, de tous les maux. En outre, le propriétaire de ce café exerce au noir depuis plus de deux ans sans être inquiété. Ce local de commerce, ainsi qu'un kiosque à légumes de fortune, créent du tapage, pénalisant même l'avancement des travaux de l'aménagement du boulevard des Fidays. Lors de sa visite à Boufarik, le 22 octobre 2011, et après des doléances des riverains mécontents, le wali de Blida a carrément instruit le P/APC de Boufarik pour raser ce café connu surtout pour être un fief de drogués. Aujourd'hui, plus de trois mois après, rien n'a bougé d'un iota. Les riverains ont alors envoyé une pétition au ministère de l'Intérieur afin de les aider à éradiquer un café et un kiosque à légumes qui continuent d'activer librement et dans l'illégalité.