Afin d'accroître la performance du sportif algérien tout en préservant sa santé, et pour une meilleure adaptation des malades porteurs de maladies chroniques non transmissibles, le comité olympique algérien a lancé, hier et aujourd'hui, le 2e colloque international olympique des sports, intitulé «Sciences, santé et olympisme», à l'auditorium Bendali-Amor Mostefa, de la faculté de médecine, sise au Chalet-des-Pins. C'est après l'expérience de la ville d'El Oued en 2011 dans le cadre de la semaine «olympiade», que la ville des Ponts a été choisie pour accueillir ces journées. La manifestation a vu la présence d'un parterre impressionnant, rassemblant, outre les autorités locales, le comité olympique algérien, présidé par le Pr. Rachid Hanifi, le comité scientifique, présidé par le Pr. Abdelhamid Aberkane, le recteur de l'université Mentouri de Constantine, Abdelhamid Djekoune, le directeur du CHU Benbaddis, le Pr. Abdelhamid Oubira, le doyen de la faculté des sciences médicales, Mehdjdoub Bouzitouna, en plus d'une vingtaine de conférenciers algériens et français, avec la participation du corps sportif. La séance inaugurale a été consacrée à la définition du colloque et l'identification des objectifs. Le président du comité du symposium, le Pr. Hacène Mehdioui, explique en ces termes: «Ces journées visent à apporter des éléments et des indicateurs utiles et pratiques fondés sur des concepts physiologiques et physiopathologiques, aux questionnements générés par les conditions environnementales particulièrement contraignantes à la pratique sportive. Le recours et la maîtrise de ces paramètres, autant pour le protocole d'entraînement des sportifs que pour la prescription de l'activité physique aux malades porteurs de maladies chroniques non transmissibles sont des outils reconnus fiables pour le suivi de l'amélioration des aptitudes physiologiques et physiques ainsi que de la qualité de vie.» De sa part, le président du comité olympique algérien rapporte que lors d'une réunion avec le premier responsable de la wilaya, «le wali de Constantine a manifesté son engagement pour l'implantation du premier centre régional d'olympisme à Constantine». Il a été également question d'encadrer l'histoire de l'olympisme en Algérie à travers un léger aperçu présenté par Y. Fates, de l'université de Nanterre Paris X, France, sur les racines du mouvement olympique algérien. Il a cité, entre autres, les coureurs à l'instar d'El Ouafi Bouguera en 1899 et Ali Okacha en 1905. D'autres communications portant sur l' «Olympisme: développement des sciences et apport des nouvelles technologies», «Le carnet de santé du sportif algérien», «Quelle place pour la récupération dans la prévention des lésions musculaires», «Sport et contusions cérébrales», «Activité physique et maladies chroniques non transmissibles: stratégie algérienne», «Caractérisation de l'aptitude à l'efforts physique chez l'enfant diabétique insulino-dépendant», etc.