Les dizaines de collégiens des villages Ghendoussa, Ihedadene, Issoubakene, Angah et Bouarfa, dans la commune de Maâtkas, et ceux des hameaux Imezdatene, Vi Amrane et Ighil Ouverouak, relevant de la commune de Tizi Ouzou, scolarisés au CEM de Tizi Lilane (Maâtkas), souffrent le calvaire de l'absence de transport et de l'insuffisance de leur cantine scolaire. Pour rejoindre leur établissement, les collégiens de ces localités sont obligés de parcourir à pied une distance de 10 km, et ce, qu'il pleuve ou qu'il vente. «Ce problème dure depuis des années malgré nos multiples réclamations», nous dira un parent d'élève. Pour ces raisons, des élèves issus de ces villages enregistrent chaque an une déperdition scolaire, dont certains quittent très tôt leur collège.Ainsi les parents d'élèves de ces deux communes (Maâtkas et Tizi Ouzou), interpellent les autorités locales respectives, ainsi que la direction de wilaya de l'éducation, sur la nécessité de mettre à la disposition des enfants concernés des moyens de transport tout en agrandissant les capacités de la cantine scolaire de cet établissement. Le réfectoire de ce collège, ouvert en 1988, assure 306 repas seulement pour les 508 élèves scolarisés, frustrant ainsi de la nourriture plus de 200 autres enfants. Ledit réfectoire est toujours en attente de travaux d'élargissement pour permettre à l'ensemble de ses élèves de prendre des repas chauds. Ainsi, les élèves qui ne peuvent accéder à la cantine, retournent rapidement chez eux pour déjeuner et revenir en vitesse pour regagner leurs classes avant 13 heures, alors que ceux habitant plus loin, se résignent au jeûne jusqu'à la sortie des classes.