La rentrée universitaire a été jalonnée, pour rappel, par des grèves sporadiques autour du master, qui ont nécessité un coup de force de l'administration pour les arrêter. Les meneurs ont été traduits devant conseil de discipline. Et c'est justement cette même organisation qui a appelé hier les étudiants de la faculté des sciences ceux de la faculté de l'informatique à entamer une grève illimitée en raison cette fois ci de problèmes pédagogiques. A croire la liste de revendications relatives aux problèmes matériels diffusée et affichée à l'entrée des instituts, l'université fait dans le rafistolage. En effet, il est souligné «le manque flagrant de micros et les pannes subites durant les travaux dirigés. Par ailleurs les protestataires relèvent l'état délabré des amphis, les pannes d'électricité et l'absence de sonorisation. Les enseignants également mis en cause procèdent selon les grévistes «à la dictée à la place des cours». Il s'agirait d'un bras de fer engagé entre l'UNJA et l'administration et à ce train, il faudrait s'attendre à des prolongements de la protestation à d'autres instituts. Les étudiants de la faculté des sciences économiques qui eux par contre ont entamé leur grève le 3 janvier courant, le sont encore et ne comptent pas reprendre tant que l'administration ne change pas d'attitude nous ont déclaré les militants de l'UNJA, initiateurs de ces arrêts de cours.