Des travailleurs de l'OPGI de Blida ont tenu un rassemblement, hier et avant-hier (dimanche et lundi), devant le siège de cet Office pour protester contre les mesures de licenciement prises à l'encontre des travailleurs et l'installation du nouveau bureau syndical. Très tôt le matin, ils ont pris d'assaut l'entrée du siège de l'OPGI en brandissant des pancartes dénonçant les abus, selon eux, de la directrice générale et demandant la satisfaction de leurs revendications. Dans une déclaration en treize points, les protestataires comptent maintenir leur mouvement jusqu'à satisfaction de leurs doléances. Ils demandent, notamment, le gel des activités du secrétaire général du syndicat de l'entreprise désignée, avec une déclaration écrite par la directrice générale et la tenue d'élections transparentes et démocratiques. De même, ils exigent la réintégration des travailleurs écartés avec l'ouverture d'une enquête sur les motifs de cette décision. «Nous demandons aussi la réintégration dans leur poste de trois femmes qui ont combattu pour leur dignité et honneur, en exigeant l'arrêt des menaces et intimidations de l'administration contre les travailleurs.» Ils exigent enfin l'annulation de toutes les décisions de répression injustes, ainsi que le départ de la directrice générale. Du côté de l'administration, la directrice générale dit avoir été surprise par cette contestation illégale qui n'a pas été autorisée. Selon elle, le nombre des travailleurs protestataires ne représente pas la majorité et il s'agit d'une affaire interne au syndicat entre l'ancien et le nouveau bureau.