A Oued El Djemaa, ville située à quelques 13 bornes à l'est du chef-lieu de la wilaya, la circulation, après toute chute de pluie, devient pratiquement impossible . En fait, après le projet d'assainissement réalisé il y a deux ans, la majorité des routes ont connu une réelle dégradation. Avec les crevasses et autres nids de poules qui se sont formées, ces routes se transforment, après chaque précipitation, en grandes flaques d'eau rendant difficile le déplacement des automobilistes et surtout des piétons qui sont appellés à se frayer des sentiers pour éviter de glisser ou du moins, pour sauvegarder la propreté de leurs habits. A titre d'exemple, la rue qui mène vers l'ancien CEM constitue, en cette période hivernale, un réel handicap pour les enseignants et les scolarisés qui rencontrent d'énormes difficultés pour rejoindre l'établissement où l'on apprend aux collégiens que la propreté fait partie de la foi. Les deux femmes de ménage, chargées du nettoyage, sont quotidiennement au four et au moulin pour permettre à l'espace de garder un semblant de propreté, surtout lorsqu'on sait que les scolarisés y accèdent chargés de boue. « Ce panorama décevant n'encouragera guère à travailler comme il se doit », fera noter un enseignant.