Les citoyens constatent impuissants ces jours-ci que plusieurs artères et voies de communication du centre-ville et des quartiers populaires sont inondées par les eaux usées nauséabondes générées par des débordements des regards d'égouts obstrués. Ainsi, une marée d'eaux usées a submergé les abords de la gare routière en service située au quartier Mer Niger menant à la route de l'aéroport de Béchar. D'ailleurs, l'itinéraire que devait emprunter le ministre des Affaires religieuses et des wakfs en visite dans la wilaya la semaine dernière a été détourné de son trajet habituel pour éviter cette artère. Le boulevard colonel Lotfi au centre-ville connaît de manière répétitive une telle situation désagréable. L'avenue commerciale Slimane Belakhdime parallèle au boulevard Lotfi déverse des quantités d'eaux fétides à partir d'un conduit d'égout saturé qui n'a pas été raccordé au nouveau réseau par le propriétaire d'un immeuble commercial voisin, expliquent les riverains. Les démarches de ces derniers auprès des services communaux n'ont pas abouti, fait-on savoir. Même débordement d'une canalisation à laquelle est confrontée depuis longtemps la cité des enseignants sur l'avenue du 5 juillet. Au quartier «220 logements», comme nous avons pu le constater sur place, les eaux usées coulent sur plusieurs endroits différents traversant la chaussée, polluant l'environnement et provoquant des désagréments aussi bien pour les piétons que pour les automobilistes. Selon des informations recueillies, les hydro cureuses utilisées pour nettoyer ces conduits n'ont pas permis de les déboucher car il faudrait au préalable un curage préventif périodique, ce qui n'a pas été le cas jusqu'ici, signale-t-on.