Les automobilistes et les piétons ont été désagréablement surpris, tôt le matin de mercredi, par l'abondance des eaux pluviales qui ont débordé sur les rues, boulevards et ronds-points du centre-ville et des quartiers de la périphérie, rendant ainsi la circulation difficile, à tel point, qu'à certains endroits des nouvelles cités du « Millenium », les conducteurs ont dû emprunter les trottoirs pour éviter les pannes de moteur. C'est à hauteur de l'avenue d'Arcole, dans le quartier d'Es-Seddikia, voie très fréquentée par les usagers d'Oran- Est que le spectacle relevait de l'insolite. En effet, c'est un tumultueux cours d'eau qui s'offrait à la vue des passants, écoliers et travailleurs, hésitant à traverser la rue, avec l'eau jusqu'aux genoux. Il est vrai que dans le quartier de l'ex-Gambetta, situé en hauteur, les réseaux d'assainissement et d'évacuation des eaux pluviales des cités HLM, Ibn-Rochd et de l'USTO, Carteaux et « Baranco » nécessitent parfois des travaux de rénovation ou tout simplement d'opérations de curage pour les rendre opérationnels et éviter ces situations qui font qu'à chaque averse, certaines voies de communications se transforment en véritables bourbiers perturbant la circulation piétonne et automobile. Il est vrai aussi que malgré les interventions des agents communaux chargés d'entretenir ces réseaux, avec des moyens archaïques, il faut le reconnaître, en débarrassant les bouches d'égouts de toutes sortes de détritus, comme emballages métalliques, objets en plastique et autres gravats, pendant la saison estivale, le problème reste toujours posé.