Handicapé moteur depuis qu'il a été amputé de ses membres inférieurs à la suite d'une longue et éprouvante maladie, K. Aziez, la soixantaine, n'a plus qu'un seul et unique rêve : voir la route qu'il parcourt quotidiennement aménagée. Il lance un appel au P/APC pour qu'il s'intéresse à son cas. Résidant au cœur du grand quartier populaire de Adjenak, dans la ville d'El Milia, cet homme est quotidiennement soumis à une véritable épreuve de force pour parcourir le petit tronçon qui relie sa maison à la route principale de ce quartier. «Je suis éprouvé, je n'ai plus la force de pousser ma chaise ou faire appel aux âmes charitables pour m'aider à remonter ce parcours; à chaque fois que je reviens à la maison, je regarde à gauche et à droite dans l'espoir de trouver quelqu'un pour m'assister, car la route que j'emprunte est très accidentée et rocailleuse, elle n'a bénéficié d'aucun aménagement », déplore-t-il. Selon lui, l'aménagement de cette voie ne servira pas uniquement «sa cause». «Elle facilitera le déplacement des habitants de tout le quartier; mes voisins sont nombreux à souhaiter la réfection de ce tronçon», soutient-il. Pour information, ce tronçon, connu à Adjenak sous le nom de Ladjrafa, longe le siège des gardes forestiers et passe tout près de la source dite «Thiou».