La tempête de neige sévissant depuis vendredi sur la wilaya de Tizi Ouzou n'a pas été sans conséquences sur les installations électriques. Rupture de câbles, poteaux à terre à cause des glissements de terrain, pannes sur les postes d'alimentation ont fait sombrer plusieurs milliers de foyers dans le noir. Hier en milieu d'après-midi, les services de Sonelgaz ont recensé 50 000 foyers touchés par la rupture du courant, a-t-on appris du chargé à la communication. 80 000 foyers étaient dans le noir avant que des réparations soient mises en œuvre par les équipes techniques de Sonelgaz. «Vers 14h, nous avons pu rétablir le courant pour 30 000 foyers. Nos équipes sont à pied d'œuvre à travers les localités concernées par les coupures suivant un ordre de priorité et la disponibilité des accès. Je dois dire que la population a été compréhensive dans la mesure où elle nous a aidé à ouvrir les routes pour nos agents», ajoute-t-on à la direction régionale de Sonelgaz. Les localités les plus touchées par les coupures de courant sont essentiellement situées à l'est de Tizi Ouzou, notamment Yakourene où trois supports électriques sont tombés privant trois villages d'électricité. Les habitants des communes d'Azazga, Mekla, Bouzguene, Idjeur, Illoula Oumalou, pour ne citer que celles-ci, sont dans le noir depuis samedi soir à cause d'une panne survenue sur le poste source de Fréha, qui alimente une bonne partie de l'est de Tizi Ouzou. La situation n'est pas encore revenue à la normale à Azazga et Larbaa Nath Irathen, où le courant n'est rétabli que partiellement. Au sud-est, à Beni Yenni, l'électricité a été rétablie après une intervention de Sonelgaz qui a duré 72 heures suite à la chute d'un câble électrique. Par ailleurs, le chargé à la communication a indiqué que les services de Sonelgaz ont mobilisé plus de 200 agents d'intervention et des dizaines d'entreprises privées pour arriver à bout de ces coupures. Quant à l'alimentation en gaz naturel qui connaît une forte demande, notre interlocuteur affirme : «Nous n'avons enregistré, jusque-là, aucune baisse de pression malgré la forte demande.»