Au lendemain du déroulement des quarts de finale, marqués pour les Algériens par la non-sélection de l'arbitre directeur Mohamed Benouza, un des responsables de la commission des arbitres à la CAF, le Sénégalais Badara Séné, a levé le voile sur la question. Rencontré au Marriot, quartier général de la CAF, il a souligné « la belle prestation de Mohamed Benouza lors de la rencontre Afrique du Sud-RD Congo. La note qu'il a reçue est significative. Pour nous, c'est un arbitre sur qui nous fondons beaucoup d'espoir, au même titre que quelques autres referees. Au moment de faire le choix, nous étions contraints de prendre en considération certains paramètres qui n'ont rien à voir avec la valeur et le niveau des arbitres. Pratiquement, ils étaient tous au même niveau. A partir de là, nous avons privilégié ceux qui ont une chance de figurer sur la liste qui sera arrêtée en mars par la FIFA, et ce, en prévision de la Coupe du monde en Allemagne. Ceux qui sont restés sont plus âgés, donc c'est leur dernière chance d'arbitrer en Coupe du monde. Benouza et ses jeunes collègues ont tout leur avenir devant eux », a conclu celui qui dirige cet important segment du football africain. En définitive, Mohamed Benouza a été « victime » de deux paramètres. Le premier est qu'il est jeune par rapport à ses collègues et le second découle directement de sa non-sélection à la Coupe du monde 2006.