La radiologie est en perpétuelle évolution, sont unanimes à dire les participants aux travaux du 4e congrès maghrébin de radiologie ouverts, hier, à la Bibliothèque nationale du Hamma, à Alger. Ce qui nécessite une actualisation des connaissances pour les praticiens radiologues installés au niveau national. Organisée par la Société algérienne de radiologie et d'imagerie médicale (Sarim), cette rencontre s'inscrit dans cet ordre d'idée, nous confie le docteur Bendib, secrétaire général de la Sarim. Pour lui, la participation de certains professionnels étrangers et algériens installés à l'étranger sera d'une grande utilité pour les radiologues algériens qui exercent sur tout le territoire national que ce soit dans le privé ou dans le public. Plusieurs communications sont ainsi programmées et deux thèmes importants sont retenus pour cette édition. Il s'agit de la radiopédiatrie et de l'échodoppler. Plusieurs communications sont prévues à ce sujet et des sous-thèmes seront abordés, tels que la pathologie des voies aériennes supérieures, les malformations pulmonaires, le thorax du nouveau-né, les masses thoraciques de l'enfant et les traumatismes. Ces choix thématiques, a-t-il expliqué, « sont évidents, pour nous praticiens, en raison des grandes innovations apportées aux équipements de radiologie ». Selon lui, il est nécessaire de connaître les dernières nouveautés en la matière pour opérer une mise à niveau des infrastructures et des praticiens. D'autant que les équipements utilisés dans les structures hospitalières sont dépassés et doivent être renouvelés. Selon les spécialistes interrogés à ce propos, il est clair que certains appareils ont fonctionné plus que la normale. Ce qui fausse généralement les résultats des examens. Ils soulignent, par ailleurs, la nécessité d'équiper les établissements de santé en tables numériques, qui sont plus précises et plus économiques en matière de temps et de pratique médicale. Les intervenants axeront leurs communications sur les techniques de l'imagerie en utilisant le doppler dans les malformations foetales, le doppler veineux des membres inférieurs et le scanner cardiaque. Le docteur Hicham Abada, de l'hôpital de Cergy Pontoise, en France, reviendra sur le scanner cardiaque, un appareil récent aux multibarettes qui « permet de visualiser les artères coronaires de manière non invasive et donc d'éviter une coronarographie diagnostic. C'est une technique en évolution. Mais ce qui est validé aujourd'hui, est l'excellente valeur prédictive négative de la technique. Il s'agit d'un bon test qui nous permet d'identifier toute éventuelle lésion coronaire », nous a-t-il expliqué. Les travaux prendront fin demain et une réunion de la Fédération maghrébine de l'imagerie médicale est prévue afin de tracer un nouveau plan d'action. Par ailleurs, les Journées franco-algériennes de l'imagerie médicale sont prévues les 21, 22 et 23 juin 2006 et porteront sur l'ostéoarticulaire et le thorax.